Test du cuiseur à riz Yum Asia Fuji : efficacité et polyvalence

La quête du riz parfait, à la texture idéale et à la saveur préservée, relève souvent du défi. Si vous aspirez à des résultats constants sans effort, la technologie avancée d’un cuiseur à riz à induction peut représenter une solution pertinente. Nous avons testé le Yum Asia Fuji, un appareil qui promet de transformer cette tâche délicate en une simple formalité et de répondre aux attentes des plus exigeants.

Déballage et esthétique : un appareil qui impose le respect

Dès la réception du colis, le Yum Asia Fuji annonce la couleur. Avec ses 3,3 kilogrammes et des dimensions de 38,7 x 34,4 x 33,9 cm, l’appareil est dense et inspire confiance. Une fois sorti de sa boîte, le design se révèle être l’un de ses atouts majeurs. Loin des plastiques blancs et de l’aspect fonctionnel mais peu inspiré de nombreux cuiseurs d’entrée de gamme, le Fuji arbore une finition en acier inoxydable brossé et des touches de noir qui lui confèrent une élégance sobre et moderne. Il n’est clairement pas destiné à être caché dans un placard ; il trouve sa place sur un plan de travail et participe à l’esthétique de la cuisine. Le bol intérieur, d’une capacité de 1 litre (soit 5 tasses), est en céramique avec un revêtement épais et qualitatif, une différence notable par rapport aux cuves en aluminium antiadhésif plus communes. À la fermeture, j’ai noté un très léger jeu dans le couvercle, une observation partagée par un autre utilisateur, mais cela n’a eu absolument aucune incidence sur la cuisson ou l’étanchéité durant mes tests.

La promesse du riz parfait : la technologie au service du goût

La véritable force du Yum Asia Fuji réside dans sa technologie de chauffage par induction (IH). Contrairement aux cuiseurs traditionnels qui chauffent par une plaque située sous la cuve, le système IH génère un champ magnétique qui chauffe l’intégralité du bol de manière uniforme et réactive. Associé à une logique de cuisson avancée (la fameuse « fuzzy logic »), l’appareil ajuste en temps réel la température et le temps de cuisson pour un résultat optimal. J’ai testé plusieurs des 7 fonctions dédiées au riz : riz blanc, riz complet, riz à sushi. À chaque fois, le résultat est bluffant de constance. Le riz est parfaitement cuit, chaque grain se détache, la texture est moelleuse et homogène, sans aucune zone surcuite ou collante au fond du bol. Les modes spécifiques comme le réglage Yumami, conçu pour exalter la saveur umami du riz, ou le mode YumCarb, qui permet de cuire le riz dans un panier spécial pour réduire sa teneur en glucides, sont des innovations réellement utiles. Certes, la perfection demande du temps : un cycle pour du riz blanc dure environ 40 à 50 minutes, ce qui est plus long qu’un modèle basique. C’est le prix à payer pour une qualité de cuisson incomparable.

Plus qu’un simple cuiseur à riz : la polyvalence au quotidien

Limiter le Fuji à la seule cuisson du riz serait une erreur. L’appareil est un véritable multicuiseur doté de 5 fonctions supplémentaires : porridge, cuisson lente, cuisson vapeur, soupe et même gâteau. J’ai été particulièrement convaincu par la fonction de cuisson lente, idéale pour préparer des légumineuses ou des viandes mijotées qui se sont révélées tendres et savoureuses. Le panier vapeur fourni permet de cuire des légumes ou du poisson au-dessus du riz, optimisant ainsi le temps et l’énergie. L’un des tests les plus exigeants pour un cuiseur est celui du riz au lait, qui a tendance à déborder sur les modèles moins sophistiqués à cause de l’amidon. Avec le Fuji, le résultat est impeccable. Le mode porridge, d’une durée d’environ 1h15, produit un riz au lait crémeux sans aucune adhérence au fond de la cuve et, surtout, sans le moindre débordement. L’appareil intègre un système de récupération de la condensation et un mécanisme anti-débordement qui se sont avérés d’une efficacité redoutable.

Prise en main et entretien : l’expérience utilisateur

Malgré ses nombreuses fonctionnalités, le Yum Asia Fuji reste d’une simplicité d’utilisation déconcertante. Le panneau de commande, doté d’un affichage LED clair et de boutons bien identifiés, est très intuitif. La navigation entre les différents programmes se fait sans effort. Les fonctions de départ différé jusqu’à 24 heures et de maintien au chaud automatique pendant 24 heures sont des atouts considérables pour l’organisation des repas au quotidien. Une fois la cuisson terminée, le nettoyage est tout aussi simple. Le bol en céramique, bien qu’il ne soit pas recommandé pour le lave-vaisselle, se nettoie en un clin d’œil sous l’eau chaude avec une éponge douce. Le couvercle intérieur est amovible, ce qui permet de le laver séparément et de garantir une hygiène parfaite. La petite condensation qui peut s’écouler sur le rebord à l’ouverture du couvercle est bien gérée par une petite gouttière et n’atteint jamais la zone de chauffe, qui est entièrement scellée. L’expérience globale, de la programmation au nettoyage, est fluide et pensée pour l’utilisateur.

Bilan du test

Mon avis sur ce produit

Après plusieurs semaines d’utilisation, mon verdict sur le cuiseur à riz Yum Asia Fuji est sans appel : c’est un appareil qui frôle la perfection. La cuisson du riz par induction est d’une précision redoutable, le design est moderne avec des finitions impeccables, et sa polyvalence est un véritable atout au quotidien grâce à ses multiples programmes. Son utilisation est d’une simplicité enfantine et son bol en céramique facilite grandement le nettoyage. Certes, j’ai noté un très léger jeu au niveau du couvercle, un détail qui détonne un peu avec la qualité générale perçue, et son prix le positionne clairement comme un investissement conséquent. Cependant, pour qui recherche une cuisson du riz irréprochable et un appareil multifonction performant, ces quelques points sont vite oubliés face à l’excellence du résultat final.

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